La famille Sauvain du Cheylard et la ville d’Aouste

LA FAMILLE SAUVAIN DU CHEYLARD ET LA VILLE D’AOUSTE




Cette famille originaire du Cheylard, en Ardèche, s’est illustrée durant les guerres de religion. Tout d’abord avec Louis de Sauvain du Cheylard ayant acquis des terres dans notre région ensuite son petit-fils Pierre de Sauvain du Cheylard.

 

Louis de SAUVAIN du CHEYLARD

  • Né avant 1525
  • Décédé le vendredi 8 août 1575

Marié le 5 novembre 1564 (jeudi) avec Hortense CENAMI (Parents : Geoffroy CENAMI 1512-1597 &  Isabelle de NOBILI) dont Pierre de SAUVAIN du CHEYLARD, Seigneur du Cheylard (07160) †1572

Pierre †1572 & Angélique LAUZÉ

  • Pierre /1595 & Jeanne (ou Suzanne) de GRASSE
  • Anne Charlotte &1616 Hector de la TOUR du PIN – MONTAUBAN ( 1585-1629 )
  • Anne Charlotte &1635 (2° mariage) Tanneguy de POISSON
  • Louise
  • Anne ?
  • Antoine
  • Esther †1652/ &1590 Isaac d’ARBALESTIER


Avant 1525 : Naissance
1525 : Acquisition – Le Cheylard,(26300)
1538 : Acquisition – Piedgros, (38930)
1538 : Acquisition – Chastel-Arnaud, (26340)
1538 : Acquisition – Vercheny, (26340)
1542 : Acquisition – Les Marches, (26300)
5 novembre 1564 : Mariage (avec Hortense CENAMI) (Sources: Dictionnaire Biographique de la Drôme – Slatkine – page 337)
8 août 1575 : Décès


Louis de Sauvain de Cheylard, fut l’un des principaux lieutenants du baron des Adrets et se trouva, en 1562, à la prise de Valence. En 1569, il commanda un régiment à la bataille de Jarnac (16). Après la déroute il se replia sur Cognac, d’où l’amiral de Coligny le retira pour l’employer à la défense de Saint Jean d’Angély (17), assiégé par le duc d’Anjou. Il combattit encore avec son régiment à la bataille de Moncontour. On pense qu’il fut , en 1575, l’un des députés envoyés à Paris par le prince de Condé. Après cette mission , il vint à Nîmes où devait se ternir une assemblée politique, et y mourut presque en arrivant, le 8 août 1575.

 

Pierre de SAUVAIN du CHEYLARD (le fils)


Pierre Sauvain du Cheylard de la famille de Jean et Etienne Savanhi marchands à Aoûste , fils de Louis Sauvain (appelé Louis d’Aoste), membre du conseil de guerre des églises réformées en Dauphiné, ( 1562) ; il fut un des lieutenants de Des Adrets, chargé du commandement lors des batailles de Saint Jean d’Angely en 1569 ; en juillet 1575, il représentait les protestants dauphinois à l’assemblée de Montpellier .
Seigneur du Cheylard (07160) (de Sauvain du Cheylard)

Parents : Louis de SAUVAIN du CHEYLARD, Seigneur du Cheylard /1525-1575 et Hortense CENAMI
Marié avec Angélique LAUZÉ dont

  • Pierre de SAUVAIN du CHEYLARD /1595
  • Antoine de SAUVAIN du CHEYLARD
  • Esther de SAUVAIN du CHEYLARD †1652/ Esther de SAUVAIN du CHEYLARD †1652/ Mariée le 22 février 1590 (jeudi) avec Isaac d’ARBALESTIER, Seigneur de Beaufort-sur-Gervanne (26400)

Grands parents maternels: Geoffroy CENAMI 1512-1597 et Isabelle de NOBILI



Pierre Sauvain, fils et héritier de Louis qui acquit en 1525 la terre du Cheylard près Eygluy, en 1528 celle de Marches et en 1538 celles de Piégros, Chastel-Arnaud, Saint Sauveur, Barry et Vercheny, est l’un des gentilshommes qui, le 8 janvier1562, donnèrent le pouvoir à Jean de Moreton, seigneur des Grangers, de déclarer aux Etats de Dauphiné qu’ils entendaient « dhors en avant vivre, Dieu aidant, selon la pure doctrine réformée de l’Evangile ». Deux mois après, il contribua à la prise de Valence par Des Adrets, et le 11 décembre suivant, il fut appelé à faire partie d’un conseil de guerre, chargé de surveiller les opérations militaires du farouche baron devenu suspect à son parti. Gouverneur de Die ensuite, il l’était depuis peu de temps lorsqu’il partit avec Montbrun pour la Saintonge (septembre 1568), menant avec lui un régiment de onze enseignes ou compagnies. Il s’agissait, on le sait , d’aller au secours de Condé et de Coligny menacés par les troupes royales, mais la campagne ne fut pas heureuse et l’armée protestante ayant été battue à Jarnac (16), le Cheylard se replia sur Cognac dans lequel s’étaient réfugiés les jeunes princes de Béarn et de Condé et le défendit avec succès. Il prit ensuite part aux différents combats qui précédèrent la bataille de Moncontour, comme aussi à cette bataille, et l’armée protestante ayant été alors détruite, il rentra en Dauphiné avec les débris de son régiment, au mois de mars 1570. L’an d’après, on le trouve « commissaire commis et député pour la taxe, imposition et levée des deniers sur ceux de la religion réformée, » et le 27 janvier 1572 il était à Montélimar présidant à la confection d’un péréquaire sur les protestants dauphinois: mais il fut bientôt obligé de s’expatrier, car on le trouve inscrit à la date du 14 octobre 1572, sur le registre des étrangers à Genève. Revenu en Dauphiné, il fut chargé en 1575 de représenter cette province, à l’assemblée politique de Montpellier, et cette assemblée lui ayant elle-même donné mission de négocier une trêve avec le comte de Carces et le duc d’Uzès, chefs du parti royaliste en Provence et en Languedoc, il revenait d’auprès d’eux lorsqu’il fut arrêté à Nîmes par la maladie et y mourut le 8 août, suivant quelques auteurs et le 24 selon Perussis.
De son mariage avec Angélique Lauzé, Pierre de Sauvain à qui certains historiens donnent par erreur le prénom de Louis, eut deux fils: Antoine qui ne laissa pas de postérité et Pierre dont la petite fille, héritière de tous les biens de sa maison, s’allia chez les La Tour-Montauban.
 


Pierre de SAUVAIN du CHEYLARD (le petit fils )
 


Parents :

  • Pierre de SAUVAIN du CHEYLARD /1595
  • Jeanne (ou Suzanne) de GRASSE


Fratrie

  • Anne Charlotte de SAUVAIN du CHEYLARD, Dame de Soyans (26400) Mariée le 25 mars 1616 (vendredi), Crest, (26400), Drôme, Auvergne – Rhône – Alpes, France, avec Hector de la TOUR du PIN – MONTAUBAN ca 1585-1629
  • Anne Charlotte de SAUVAIN du CHEYLARD, Dame de Soyans (26400) Mariée en 1635 avec Tanneguy de POISSON, Seigneur du Mesnil
  • Louise de SAUVAIN du CHEYLARD
  • Anne ? de SAUVAIN du CHEYLARD

Grands parents paternels, oncles et tantes

  • Pierre de SAUVAIN du CHEYLARD, Seigneur du Cheylard (07160) †1572
  • Angélique LAUZÉ
  • Pierre de SAUVAIN du CHEYLARD /1595 (5 enfants)
  • Antoine de SAUVAIN du CHEYLARD
  • Esther de SAUVAIN du CHEYLARD †1652/ (1590) (4 enfants)



Sauvain (Pierre de), seigneur du Cheylard , fils du précédent, hérita de tous les biens de sa famille, par le fait de la mort sans enfant de son oncle Antoine, seigneur de Piégros, qui avait institué, par testament, en date du 4 septembre 1568, sa mère comme héritière universelle, avec substitution au profit de son frère Pierre. Il ajouta à ces biens la seigneurie d’Auriples, acquise des héritiers de Diane de Poitiers; mais il suivit une toute autre voie que les siens, car lorsqu’il est question de lui, pour la première fois, en 1595, pendant le siège de Vienne contre les ligueurs, par le connétable de Montmorency, au lieu d’être parmi les assiégeants, i lcommande la portion française de l’armée assiégée; en d’autres termes, c’est un violent ligueur. Aussi est-ce à lui que le duc de Nemours se confia lorsqu’il soupçonna Disimieu, le gouverneur de Vienne ; lui-même encore avait reçu l’ordre d’arrêter ce dernier, quand Disimieu instruit du danger qui le menaçait, traita aussitôt avec le connétable. Du Cheylard en conçut une peine si vive qu’il protesta énergiquement et refusa ensuite de voir Montmorency. Mais il en prit finalement assez bien son parti, pour qu’on le voie plus tard servir sous Lesdiguières, qui lui fit avoir le brevet de maréchal des camps et armées du roi, le 1er avril 1622, et lui donna ensuite le commandement de certaines troupes extraordinairement levées pour maintenir la tranquillité dans la province, tandis qu’il irait, lui, guerroyer contre les protestants dans le Vivarais, de nouveau soulevés. Enfin quand le fils de Gouvernet, Hector de la Tour se fit mis en pleine révolte contre l’autorité royale, c’est encore Du Cheylard, qui était le beau-père du révolté, que Lesdiguières lui dépêcha, pour l’exhorter à déposer les armes avant qu’une armée allât l’assiéger dans ses châteaux de Soyans et Mévouillon (1626); après quoi il ne fut plus question de lui.
Marié avec une fille de Claude de Grasse, comte du Bar, gouverneur d’Antibes et de Brancas, que les uns appellent Jeanne et d’autres Suzanne, et qui ne figure pas dans la généalogie de cette famille, Pierre de Sauvain du Cheylard laissa cinq filles, dont l’une, Anne-Charlotte, dame de Soyans, d’Auriples, de Saint-Sauveur, etc .., épousa 1°, en 1616, Hector de la Tour, quatrième fils de Gouvernet; 2°, en 1635, Tanneguy de Poisson, seigneur du Mesnil (en Normandie).


Procédures de 1649 à 1661 entre Anne-Charlotte de Sauvain du Cheylard et la communauté d’Aouste


Il est constaté dans les archives communales d’Aouste, que les dames de Sauvain du Cheylard ont eu de nombreuses procédures, surtout dans les années 1649 à 1661. En 1649, Cheynel, cessionnaire des consuls d’Aouste entame une procédure contre Louise de Sauvain du Cheylard, fille et héritière de Pierre, maréchal de camp, en paiement d’une pension de 6 livres sur les fossés du bourg; des mémoires établissant « qu’il n’y eut jamais de fossés autour des murailles que pendant les guerres civiles, Jean de Grammont, seigneur de Vachères, se saisit du lieu et en creusa autour pour y mettre la rivière et que Mlle du Cheylard a joui plus de 30 ans desdits fossés ». Suite du procès avec copies des actes d’accensement du tour des fossés, sous la cense annuelle de 135 livres, par Pierre André de Leberon, évêque de Valence, à noble Pierre de Sauvain seigneur du Cheylard, (12 mars 1608), et de la part du tiers état sur deux fossés en Surville par les consuls et habitants d’Aouste au même noble Pierre de Sauvain, moyennant 6 livres de pension annuelle (14 mars 1610) – Enquête établissant  » ung grand plassage depuis la porte de Soubreville, qui est vers la rivière de Sye, jusqu’à celle de Saint Cristoffle, qui est celle qui va à Crest » d’environ 20 pas de large, appelé « les fossés » servant de promenade, que Mr de Vachères, s’étant emparé du lieu pour ceux de la Religion, y fit creuser un fossé et le remplit d’eau et qu’après la paix Mr du Cheylard le convertit en pré. Mr Cheynel produit un mémoire où il est rappelé que « les fossés établis autour des villes où il y a un gouverneur appartiennent au roi et dans les lieux sans fortifications aux habitants  » (1645). En 1661-1662, une nouvelle procédure s’engage contre Mlle Louise de Sauvain du Cheylard, en revendication des fossés du lieu que le vi-sénéchal de Crest a reconnu lui appartenir.

 

Autres documents relevés dans diverses archives:



Archives départementales de la Drôme antérieures à 1790 série B.

B.142. (Cahiers.) — In-4°, 234 feuillets, papier (1650) — Melchionne de Reynier, dame de Vercors, à prouver son droit de franchise du fournage réclamé à Aouste par Louise de Sauvain, fille et héritière de noble Pierre de Sauvain, seigneur du Cheylard

B.269. (Registre.) — In-4°, 1096 feuillets, papier. (1667) — Eymieu, contre Anne-Charlotte de Sauvain Du Cheylard, dame du Ménil, en appel du juge mage de Die

B.321. (Liasse.) — 74 pièces, papier.1 (670-1679) — Parcelles de frais alloués à Charlotte de Sauvain, du Cheylard, dame du Ménil,Auriple, etc… à Sauvet, d’Aouste

B.737. (Liasse.) — 93 pièces, papier. (1610-1619 — échanges d’immeubles passés entre Louis Delolle et noble Pierre de Sauvain, seigneur du Cheylard, Pierre Michel, capitaine-châtelain de Soyans et les mariés Grasset

B.744. (Registre.) — In-4°, 202 feuillets, papier. (1625) — Minutes de sentences recevant l’intervention de noble Pierre de Sauvain, sieur du Cheylard, au procès de Blanc, contre Chaste

B.764. (Liasse.) — 86 pièces, papier. (1670-1679) — Parcelles de frais alloués : à Hector d’Armand de Forest, seigneur de Blacons, Condillac et Mirabel, dans leurs procès contre Lagier, Arriba, le syndic des Protestants de Vercheny et Louise de Sauvain Du Cheylard, etc.
B.775. (Cahiers.) — In-4°, 275 feuillets, papier.(1670-1679) — Inventaire des biens délaissés par Charlotte de Sauvain Du Cheylard, dame du Mesnil, épouse en secondes noces de Tanneguy Poisson, chevalier, seigneur du Mesnil, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, dressé au nom de René de La Tour, marquis de Montauban, lieutenant général des armées de S. M., et de noble Alexandre Poisson Du Mesnil, capitaine-major de cavalerie, héritiers de la défunte: sont mentionnés l’emplacement du château de Gaudissard, à Soyans; les seigneuries de Vercheny et de Chastel-Arnaud, avec la haute, basse et moyenne justice , etc.

B.776. (Liasse.) — 57 pièces, papier. (1670-1679) — Déclaration pour le ban et l’arrière-ban d’Anne-Charlotte Sauvain Du Cheylard, dame du Mesnil ; elle a quatre fils au service. — Rapport d’experts sur l’état des biens de ladite dame: les moulins et le four banal de Soyans ont besoin de réparations; les domaines de Soyans et d’Auriples sont en médiocre état, etc. —

B.782. (Cahiers.) — In-4°, 362 feuillets, papier.(1673-1679.) — Actes extra-judiciaires : ouverture et transcription du testament d’Anne-Charlotte Sauvain Du Cheylard, en faveur de René de La Tour de Montauban et d’Alexandre Poisson Du Mesnil, ses enfants de deux lits ; — acceptation d’héritage sons bénéfice d’inventaire par lesdits René de La Tour et Poisson

B.801. (Liasse.) — 74 pièces, papier.(1680-1689). — Bail à ferme des immeubles de l’hoirie de noble Pierre de Sauvain Du Cheylard, passé à Sibeud pour 200 livres par Offerand, syndic des créanciers de la succession.

B.804. (Liasse.) — 75 pièces, papier; 2 pièces,parchemin.(1680-1689). — Minutes de sentences : condamnant Louise Sauvain et Richard Saint-Vincent à payer 1250 livres à noble Henri de Reynier et le prix d’un bail à ferme au syndic des créanciers de l’hoirie de noble Pierre de Sauvain

B.806. (Liasse.) — 56 pièces, papier ; 1 pièce,parchemin. (1680-1689). Instances civiles de noble Henri de Reynier et de Marie Magnan, contre Louise de Sauvain Du Cheylard, et Silvestre, de Saou, en paiement de créance.

B.809. (Registre.) — In-4°, 702 feuillets, papier. (1677-1683). — Louise de Sauvain, veuve de Joachim de Bellangreville, à Charlotte de Sauvain Du Cheylard, veuve de Gautier de Fontaride, etc

B.1043. (Registre.) — In-4°, 235 feuillets, papier.(1611-1617). Donation entre vifs par Philippe de Sauvain Du Cheylard, veuve de noble Antoine Faure, co-seigneur du Vercors, à noble Jean Faure, son fils, de tous ses droits sur la maison du Cheylard, etc.

B.1045. (Liasse.) — 89 pièces, papier. (1650-1659) — Jugements rendus par Collet, juge mage : condamnant Archinard, Jean Rarbier, Louise Sauvain Du Cheylard, veuve du seigneur de Bellangreville, à délaisser à Gélibert la maison qu’il réclame, à payer à Louise Barbier le legs que lui a fait son père, et à noble Jean Faure, co-seigneur du Vercors, les lods et censes auxquels il a droit


Archives communales de Romans


108 S 126 : Arrêt du Grand Conseil condamnant Pierre et Antoine Sauvain, enfants de Louis, sieur du Cheylard, écuyer, à rendre au chapitre de Saint-Barnard, les moulins de Vigoulx à Romans et les revenus perçus depuis le 25 juin 1544, déduction faite des réparations et moyennant la restitution des 1200 livres d’introges et des intérêts au denier 15 (22 avril 1567)


Archives communales d’Aouste sur comptes-receveur et consulaires


1647 : Requiert  le dit comptable lui être aussi admis en dépense la somme de 17L qu’il a payé au sr Sibeud de Crest pour les droits dus à Mr le lieutenant Bruyère à raison de l’enquête par lui fait pour la communauté contre Mademoiselle du Chaylar appert du mandat fait au dit Sibeud par Morier secrétaire et de son acquit au bas daté du 19/12/1647 coté N° 24
Le sr Antoine Morier ayant emprunté la somme de 55L 5s de Mademoiselle du Chaylar et du sr Janoyer de Crest 50L employées pour la communauté pour les logements de Beausoleil ensuite de la dite conclusion du 19/1/1650 fut expédié mandat au dit sr Morier sur le comptable et dites sommes ensembles des intérêts revenant le tout à 6L 5s par le consul Aymar sur le comptable le 1/2 suivant qui acquitta le dit mandat ce dernier du dit mois appert d’iceluy et de l’acquit au bas signé Morier  coté N° 109 qu’il emploie en dépense pour lui être alloué pour 106L 6s
1650 : Le Conseil étant assemblé le 19/1/1650 fut conclu de faire mandat au sr Morier des sommes qu’il avait emprunté pour la communauté tant de Mademoiselle du Chaylar que du sr Janoyer appert de l’extrait de la dite conclusion signé Jussy pour lequel a été payé 8 sols qui seront admis en dépense coté le dit extrait du N° 104
1654 : Noble Pierre de Sauvain est aussi tiré 20L 5s au dit rôle et il n’en a de même payé que la moitié l’autre devant lui être allouée en reprise parles mêmes raisons qu’au précédent
1657 : Lui sera alloué de même 5s 6d que les hoirs de feu noble Pierre de Sauvain du Cheylar sont tirés aux dits rôles sous le nom de Claude Reynier qui de même ne veulent payer  appert de l’exploit coté de N°2
1658 : Ensuite du mandat adressé au comptable  le 15/4 année que dessus  il a payé à Jean Dufeu 3L  et a David Mesfre   12 s au bas  duquel mandat y a un acquit de 6L 5s remboursé par le dit comptable au dit Reynier  jadis consul  pour épices de la communauté  contre la damoiselle  du Cheylar  du 23/7 au dit an  coté de N° 14 et en tout 9L 17s
1660 : Demande de même 5s 3d en reprise que Claude Reynier se trouve cotisé aux trois rôles sus énoncés duquel n’a pu avoir paiement attendu que le fonds dont l’on le tire aux rôles de taille appartient aux hoirs  de feu Mr du Cheylar ne le tenant qu’en gage pour la réparation qu’il y en a fait faire est partant c’est à eux  à qui il faut  adresser et non à lui
1669 : Sur les hoirs de noble Pierre de Sauvain se trouvent cotisé aux rôles disant le rentier de Mme de Belengreville ne savoir aucun fonds qui doive payer la taille
Au secrétaire pour vacation pour rechercher aux archives l’arrangement donné contre Mlle du Chaylar , vu délibération du 9/12/1669
1689 : Pour « aller à Crest porter à Maître Soullier procureur « les actes d’appentionements  » passer à la communauté par feu Noble Pierre de Sauvain et faire leur présentation dans la discussion de ses biens et examen des dits actes avec le dit Maître Soullier » compris ses droits de présentation  suite à délibération à ce sujet du 9/5/1689 (N° 8)
(voir article transcrit 11) au sujet de l’achat des biens de Sieur Pierre de Sauvain seigneur du Cheylar par Alexandre de Poysson chevalier Du Mesnil
1757 : Plus les dits srs Guiremend, Attenor et Tavan comptables demandent qui leur soit passé en dépense la somme de 9L 1s à quoi se trouvent porter les frais de l’acte du 4/91750 et celui du 1/12/1751 que les dits comptables ont fait signifier à madame Dumesnil de La Motte par exploit de « prat garde » en la Connétablie et Maréchaussée de France contenant le paiement d’une somme de 1109L 14s 5d due à la communauté pour arrérages de taille suivant et conformément au parcellaire et rôles de taille d’icelle à raison des immeubles que la dite dame possède dans le terroir de la dite communauté , mais comme les dits comptables étaient sur le point de porter les dites pièces à Montélimar pour faire faire les poursuites nécessaires pour obliger la dite dame à faire le paiement de la dite somme ils ont découvert une transaction reçue par maître Raspail notaire à Crest le 13/7/1689 par laquelle la dite communauté a affranchi à la dite Dame les biens qu’elle possède sujets à la taille suivant le parcellaire , laquelle transaction les dits comptables ont rendu sous le N° 11 à l’article pendant au chapitre de la dépense au présent compte, et a l’égard des arrérages de ce cas le droit compris dans les somme de 1100L procèdent du fait de plusieurs augmentations de revenu au marge du parcellaire en différents articles contenus dans les parcelles du seigneur du Cheylar que la dite dam possède , les dits Guiremend et Attenor ayant à ses fins porté le dit parcellaire en la ville de Grenoble et plusieurs rôles de taille aux fins de régler tout ce que dessus suivant le pouvoir à eux donné par délibération générale du 7/5/1752 et ils ont à ces fins consulté Mr Barthelemy Avocat en Parlement , lequel a donné on avis le 19 du dit mois de mai portant qu’il faut que la communauté prouve par ses rôles de plus de cent ans l’exaction des dits rôles marginaux ce qui n’a pas été exécuté envers la dite dame de La Motte ni ses auteurs et par toutes les raisons que dessus les dits comptables demandent ici de passer les dits frais attendu qu’il n’y a lieu de répété aucune somme contre la dite dame et rapportent les pièces sous le N° 12




Sources:

:

  • Histoire de la vie du connestable de Lesdiguières par Louis Videl
  • Hector de la Tour du Pin : https://books.google.fr/books/mémoires d’eustache piémont
  • Mémoires d’Eustache Piémond :https://books.google.fr/books/mémoires d’eustache piémont


Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme : contenant des notices sur toutes les personnes de … Tome 2 / J. Brun-Durand – [ Biogr.Dauph.,11,596. —Fr. prot., ix, 194.— Piscis, notaire à Crest. — Inv. Gh. des comptes. —Arch. Drôme, B, 77; et E, 3619, 4061. — De Coston, Hist. Mont., n, 242, 292.—Mém. d’Eust. Piémond ] et aussi [Biogr. Dauph., n, 396.— France prot., ix, 394.— Arch.Drôme,B,775; E, 3629.-/(0;!de Livron, EE, 4. — Chorier, Hist. gén., n, 759. — Videl, I, 343 In, 229, 345.]

https://books.google.fr/books/sauvain+du+cheylard : (document à la page 337 concernant Pierre de Sauvain le petit-fils -répudiation d’héritage 1639)