AMÉNAGEMENT DU CENTRE-BOURG



Aménagement du Centre-Bourg



De 2013 à l’inauguration le 16 septembre 2023



Dès 2013, dans un souci d’embellissement, la commune avait entrepris de rénover et réinvestir le centre-bourg et ses espaces publics afin d’en améliorer la qualité d’usage et le vivre ensemble pour ses habitants. Cet espace, le plus fréquenté, est resté tel quel depuis le début du siècle. Toutefois,au cours des siècles précédents le centre du village a été le théâtre de modifications conséquentes :

  • En 1704-1708, construction de la première église Notre-Dame de l’Assomption sur l’emplacement du temple protestant rasé en 1682 et démolition de maisons particulières.



Plan de 1787


Place de la poste – cadastre de 1811

  • À la fin du XIXeme siècle divers bâtiments et l’église sont détruits pour créer une « avenue  »  entre l’église et la gare, des platanes vont décorer la nouvelle place. Par délibération du 8 mai 1859, le conseil municipal approuve la démolition de l’église Notre-Dame de l’Assomption devenue trop vétuste. Elle sera démolie en 1862.


Place de la Poste en 1860

Place de la Poste en 1901

Place de la Poste en 1911


  • Plus près de nous, en 1966, la démolition du pâté de maisons (Mottet-Davin, Borel) et de la maison Lambert permet d’agrandir la place de l’Église.

Place de l’église en 1966 avant la démolition du café



Place de l’église en 1966

En 2022, avant la fresque



L’aménagement



Sur la partie sud, en tête de pont, l’aménagement permet d’installer deux belvédères sur la Drôme, magnifiant la vue sur la Drôme, les Trois Becs et la forêt de Saoû et de créer un appel à traverser la Drôme, arpenter le centre-bourg.

Les premiers  » coups de pioche  » de cet important chantier débutent en avril 2022 par l’abattage des platanes datant (fin XIXe) du dernier réaménagement de la place de la Poste, qui a permis le réalignement de l’église avec le pont. Ces grands arbres se sont développés, leur taille régulière les ont fragilisés, provoquant d’importantes cicatrices qui favorisent l’apparition d’un champignon qui les fait pourrir de l’intérieur. Leur bois est réutilisé pour alimenter le four à pain communal.





D’autres espèces plus adaptées sont plantées (Érable, Charme, Frêne). Patientons quelques années pour bénéficier de leur ombre.

Après ce  » grand nettoyage  » la construction des belvédères débute avec la mise en place de deux belvédères.

Le premier belvédère (20 m²) est construit au niveau du lavoir, afin de mettre en valeur la Drôme, une avancée est faite sur la rivière avec des caillebotis sous forme de triangle qui offre une vue et la possibilité de s’asseoir. Puis dans cette continuité, à l’angle du pont, un parapet  » transparent  » est installé. Le  » Petit Lavoir  » a été rénové.


Construction de belvédère ouest

Construction de belvédère ouest

Construction de belvédère ouest


Le grand belvédère coté ouest


Le grand belvédère coté ouest

Le deuxième belvédère, plus petit, posé sur une ancienne pile du pont, est mis en place, avec point de vue sur les Trois Becs et la confluence de la Sye et la Drôme, au niveau du portillon situé à l’angle du pont, au début de la rue des Moulins.




Ensuite la Place de la Poste et celle de l’Église connaissent à leur tour un bouleversement avec le réaménagement du site, l’extraction des souches de platane, l’enfouissement des lignes, pose de nouvelles canalisations, creusement des trous de plantation des nouveaux arbres, etc. L’élargissement des zones piétonnes recouvertes de galets sciés et agrémentées de massifs et jardinières sont du plus bel effet.



Les travaux de la place de la Poste  étant finis débutent ceux du  » clou  » de la réalisation : la fresque. Cette œuvre en trompe l’œil de Vincent Ducaroy de Bourgoin-Jaillieu, d’une surface de 340 m² vient rajouter une note colorée et vivante. Représentant une scène historique de la vie du village par l’évocation de personnalités aoustoises tel que Charles Chapoutat, résistant et Fernand Apaix, minotier qui a fourni l’électricité à Aouste en 1894. Par ailleurs, l’eau source de vie est présente avec la fontaine autour de laquelle s’égayent des enfants et avec des promeneurs flânant le long d’un ruisseau. Et qui ne saurait dire que sous la bibliothèque se dissimule une armoire téléphonique ou résoudre l’énigme des tulipes rouges !



« Naissance » d’une fresque

 » Evasion  » vers la nature

La « fontaine de la jeunesse »



La fresque terminée

Toute réalisation a un prix. Le coût de ces réalisations s’élève à 1,6 million d’euros financé à 78 % par des subventions de l’État, du Département de la Drôme et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le jour tant attendu arrive le 16 septembre avec l’inauguration par les édiles de ce nouveau centre-bourg.

Nos aïeux aoustois ne reconnaîtraient plus leur centre ville !

Septembre 2023